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Accompagner une personne malade, c’est côtoyer la douleur et l’angoisse des corps portant les traces de la fuite de la vie. Ce n’est pas uniquement cela.
C’est être en sincérité avec quelqu’un qui accueille une nouvelle présence auprès de lui.

« Je suis condamné alors je n’ai plus de sourire »

Il y a le besoin de soin du corps, la nécessité d’une parole, la légitimité d’un regard, la demande d’une présence... et l’inventivité propre à toute relation humaine.

« Je veux que les autres soient libres »

Le citoyen invente chaque jour de nouveau prétexte pour tisser du lien et proposer du sens à son existence dans le social. Photographier, c’est être un citoyen tentant d’interpréter par l’image ce que son âme perçoit du monde.

« Je ne pensais pas que la photographie pouvait être de l’art »
« J’adore cette photo, elle est mon amour et ma détresse »

Auprès des patients, des soignants, des bénévoles, des familles et des artistes, j’ai vu à l’oeuvre une indomptable chaine humaine bravant le négatif et optant pour la lumière des instants.

Projet photographique commandé par le FPSP en partenariat avec la maison de santé Marie-galène de Bordeaux, le CHU de Bordeaux, l'équipe mobile de soins palliatifs l'Estey Mutualité et la mairie de Bordeaux.

La lumière des instants

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